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Le coliving peut être l’occasion pour les gérants de CHR de donner de nouveaux usages à leurs établissements : pour les hôteliers, il s’agit de partager certains espaces avec la clientèle ; et pour les restaurateurs et cafetiers, de mutualiser leur outil de travail avec d’autres professionnels. C’est une façon de diversifier ses activités et/ou de partager ses coûts de fonctionnement. Un projet de coliving impacte forcément sur le modèle d’affaires, aussi il est toujours prudent d’en évaluer le potentiel en réalisant une étude de rentabilité avant de se lancer.

 

LE COLIVING EN HÔTELLERIE : PROPOSER LA « COLOCATION » AUX CLIENTS  

En hôtellerie, le coliving consiste à rendre des espaces communs librement accessibles aux clients, en plus de leur chambre individuelle. Il peut s’agir de la cuisine, de la salle à manger, de la laverie, de salons qui font alors office de bureau…

C’est généralement une offre spécifique qui vit aux côtés de l’offre hôtelière conventionnelle à la nuitée, et qui vise un public cible d’actifs nomades qui ont non seulement besoin de séjourner plusieurs nuits au même endroit, mais aussi qui cherchent à bénéficier sur place d’espaces de vie et de travail.

Certains gérants font le choix de créer, pour le même établissement, deux marques distinctes, et d’activer exclusivement l’une ou l’autre offre selon la saison : l’offre conventionnelle à la nuitée au printemps/été pour s’adresser à une clientèle touristique ; et l’offre de coliving à l’automne/hiver pour répondre à une clientèle d’affaires.

La démarche peut enfin être tout à fait radicale : l’établissement n’est plus un lieu de passage mais devient un lieu de résidence. Dans ce cas, le gérant opère pour son entreprise un véritable changement de positionnement, de modèle économique, de façon de fonctionner et de manière de communiquer.  

 

COLIVING EN RESTAURATION : ÊTRE EN « COLOCATION » AVEC D’AUTRES GÉRANTS

En restauration, le coliving consiste à mutualiser son outil de travail en partageant tout ou parties de son établissement avec une ou plusieurs autres entreprises, afin d’optimiser l’occupation des lieux et l’utilisation des infrastructures. Ici aussi, plusieurs scénarios sont possibles.

Un même établissement peut accueillir deux entreprises qui se partagent le temps d’occupation pour moitié : un concept, une carte, et une équipe en mise en place le matin pour le service du déjeuner ; un autre concept, sa carte et son équipe en mise en place l’après-midi pour le service du dîner. De manière plus occasionnelle, un établissement ouvert uniquement à l’un ou l’autre service peut proposer ses infrastructures sur les temps inoccupés à de jeunes chefs qui souhaiteraient tester leur activité en restaurant éphémère avant de se lancer. Une dernière hypothèse consiste à rendre la cuisine accessible lors des temps de fermeture de l’établissement, c’est-à-dire les jours de congés, les vacances… et même la nuit ! Ce type d’offre s’adresse aux chefs nomades qui ont besoin d’une cuisine de production et non d’envoi : traiteurs, chefs à domicile, chefs de food-trucks…  

Si vous êtes le titulaire du bail commercial de l’établissement, quelque soit l’option retenue, il est recommandé de vous rapprocher de votre conseil juridique pour envisager avec lui ce qu’il est possible de faire entre un contrat de sous-location et un contrat de prestation de services. Que vous soyez celui qui accueille ou celui qui est accueilli, mutualiser une cuisine demande une grande rigueur d’organisation de la part de toutes les parties pour que l’espace de travail demeure opérationnel pour chacun.

 

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