HAPPY HOUR ET OPEN BAR : FAITES BIEN LA DIFFÉRENCE  

Développer l’afterwork est généralement l’occasion de mettre en place une offre commerciale. L’happy hour, largement répandue et appréciée, consiste en un tarif réduit ou en une consommation gratuite pour une achetée, sur une sélection de boissons définie, dans un temps imparti (généralement de 18h à 20 ou 21h). Notons que l’open bar n’est en revanche plus autorisé dans les CHR depuis la loi du 21 juillet 2009 (1). Cette pratique, qui désigne un forfait donnant au client un accès illimité à une sélection de boissons dans un temps imparti, est assimilée à du binge drinking (2), dangereuse donc et contraire à la santé publique.

QU’EST-CE QU’ON BOIT ?

Bien que des promotions soient appliquées, nous recommandons de ne pas transiger sur la ligne de conduite de votre établissement en terme de standard de qualité. L’happy hour est certes l’opportunité d’attirer sur des créneaux horaires moins fréquentés, mais les clients qui se présenteront en afterwork, sont autant de clients à fidéliser ! Il peut même être tout à fait judicieux de mettre en avant un produit ou une gamme qui fait la signature de votre établissement, ou encore d’étonner avec une offre décalée pour se démarquer.

QU’EST-CE QU’ON MANGE ?

L’afterwork, c’est d’abord partager un verre en fin de journée. Mais beaucoup pourrait vouloir accompagner leurs boissons de quelque chose à grignoter ! C’est l’opportunité pour vous de réaliser des ventes croisées. D’après les statistiques MRM (3), remontées par les équipes commerciales de Carlsberg, 80% des offres apéro proposent de partager de quoi grignoter avec deux bières. L’idée ici est de proposer des mets faciles à manger et à partager, debout au comptoir.

Planche de charcuterie et/ou de fromages

Un incontournable pour accompagner une bière rafraîchissante, un bon verre de vin ou n’importe quel soft ! Les possibilités sont infinies : produits de votre région si vous avez la chance d’avoir quelques spécialités locales, achetés auprès des bouchers, affineurs et boulangers de votre quartier pour tisser des liens commerçants avec eux ; dégustation de charcuterie et de fromages façon « tour de France » si ce n’est pas le cas, une semaine/une région ; ou encore découverte des spécialités de nos amis italiens ou espagnols, pas en reste en la matière !

Finger food

Les petites portions qu’on grignote ont le vent en poupe ! La finger food est riche et variée, il y a très probablement une tradition qui s’accorde avec votre carte des boissons : antipasti à l’italienne, tapas à l’espagnole comme chez El Seneca de Lisa Deloche Ladiray, mezze libanais, street food cosmopolite comme dans les pubs O’Sullivans…

Votre menu en demi-portions

Pratique : vous n’avez pas à travailler une carte spécifique pour l’afterwork, simplement à proposer votre carte régulière en formats réduits. Malin : les clients peuvent ainsi découvrir plusieurs de vos plats, vous leur donnez des idées pour la prochaine fois !

COMMENT ON COMMUNIQUE ?

Développer une offre d’afterwork est précisément un bon prétexte pour prendre la parole sur les réseaux sociaux et régulièrement y faire connaître la sélection de mets proposée et la boisson mise en avant à l’happy hour, sans inciter à une consommation excessive d’alcool et dans le respect de la loi Evin. La communication peut évidemment également se faire dans l’établissement ! Toujours d’après les statistiques MRM, 85% des offres créées en 2021 étaient présentées sur des chevalets de table ou des affiches, et 14% étaient digitales.

Et puisque l’afterwork consiste à partager un verre entre collègues après le travail, vous avez tout intérêt à vous faire connaître auprès des entreprises de votre quartier, et organiser avec elles ce temps fort de la fin de journée des collaborateurs. Surtout lorsqu’on apprend que le critère le plus important pour choisir l’établissement où se retrouver, c’est la proximité avec le lieu de travail (4). Vient ensuite l’originalité de l’établissement ou d’une animation qu’il pourrait proposer … Soyez créatifs !

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(1) Article 24 de la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 : « Sauf dans le cadre de fêtes et foires traditionnelles déclarées, ou de celles, nouvelles, autorisées par le représentant de l’État dans le département dans des conditions définies par décret en Conseil d’État, ou lorsqu’il s’agit de dégustations en vue de la vente au sens de l’article 1587 du Code civil, il est interdit d’offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliques dans un but commercial ou de les vendre à titre principal contre une somme forfaitaire ».

(2) Binge drinking : consommation excessive d’alcool afin de se retrouver le plus rapidement possible en état d’ivresse. Pratique dangereuse pour la santé, les établissements ont l’interdiction de la favoriser.

(3) MRM est un outil permettant de créer des supports de communication à destinations des points de ventes

(4) Sondage Opinion Way publié par J’aime ma boîte et Privateaser que notre rédaction s’est procurée